Selon le site «lesafriques.com», M. Samir Kallel, le directeur d’Omniacom International, vise à hisser son entreprise spécialisée dans la conception, l’ingénierie, la fabrication et l’installation des réseaux d’accès de télécommunications au premier rang dans sa spécialité sur le continent.
En une dizaine d’années, M. Kallel a raccordé aux réseaux de télécommunications plus d’un millier de villages africains oubliés par la révolution technologique du téléphone, de l’Internet et du multimédia.?Et pour connecter des millions d’Africains oubliés par la révolution technologique, Omniacom International a adopté une approche singulière : concevoir et installer du matériel robuste qui résiste aux mauvaises conditions climatiques et recourir aux énergies renouvelables.?« Dans la plupart des cas, on utilise l’énergie solaire pour contourner l’absence d’un réseau électrique ou pour réduire la facture énergétique et offrir, ainsi, des coûts de télécommunications abordables pour les paysans », explique, M. Samir Kallel.?Conséquence de cette approche ingénieuse : en une dizaine d’années l’entreprise a raccordé, via des liaisons filaires ou non filaires, aux réseaux de télécommunications (téléphone, Internet haut débit, données, vidéo…) 306 villages en Tunisie et plus de 700 autres dans des pays subsahariens, dont l’Angola, le Mali, la Guinée, la Gambie et le Togo. ?A 50 ans, Samir Kallel semble tout à fait à l’aise dans ce monde à haute teneur technique, où les puces côtoient la fibre optique et les algorithmes mathématiques. Insatiable, il vise désormais le leadership sur le continent dans le domaine du déploiement des réseaux de télécommunications. D’autant plus, que sa firme a ouvert, en 2008, son capital à hauteur de 30% au fonds d’investissement AfricInvest, appartenant au groupe Tuninvest. Ainsi, huit millions de dinars (4,5 millions d’euros) ont été injectés dans la trésorerie de l’entreprise.